Métopes

Méthodes et outils pour l’édition structurée

Le projet Métopes (méthodes et outils pour l’édition structurée) est développé à la MRSH de Caen. Il est porté par le Pôle Document numérique qui maintient et diffuse le standard de structuration des contenus sur la base des recommandations de la Text encoding initiative, définit les principes du flux éditorial, assure les développements des environnements de travail et des outils de transformation (vers OpenEdition-TEI, Cairn.info-Erudit, Jats NLM-Scielo, InDesign pour des éditions imprimées ou PDF…), ainsi que leur diffusion et leur déploiement auprès des structures éditoriales publiques, dont près de 50 ont été formées à ce jour.

Principes…

 Métopes vise à mettre au point, à développer et à diffuser, librement dans la sphère publique, par des actions de déploiement et de formation auprès des éditeurs publics, un ensemble d’outils et de méthodes leur permettant d’organiser leur production et leur diffusion papier et numérique dans un environnement normé à fort potentiel d’interopérabilité sur le modèle du Single Source Publishing. Un des apports principaux est de rationaliser, au sein de la communauté des éditeurs universitaires et de recherche publics, le travail éditorial tout en favorisant la mise en place de stratégies de diffusion multi-supports, en assurant une pérennisation des contenus et une haute qualité des métadonnées associées.
Principalement orienté vers la production des contenus normés (XML-TEI), ce projet à haute valeur éditoriale ajoutée est fortement articulé au projet de construction d’un catalogue commun des éditeurs publics associés (métadonnées et contenus) exprimé en ONIX .
Ce modèle technique et organisationnel entre fortement en résonance avec les réalités, les demandes et les contraintes du contexte aujourd’hui incontournable de la production et de la diffusion numériques. En effet, et en termes d’interopérabilité et d’économie de diffusion des savoirs :
– il repose sur des normes ou sur des standards partagés par de nombreux acteurs du domaine ce qui est un facteur d’interopérabilité des contenus ;
– il participe à la clarification de la notion de « plus-value éditoriale » en permettant de l’identifier et de la localiser précisément ;
– il est facteur d’économies, ne serait-ce que parce qu’une intervention éditoriale unique permet une multiplicité de formes de diffusion ;
– il permet l’alimentation pour un coût résiduel des plateformes « nationales » : OpenEdition, Cairn.info…
– il est indépendant des modèles économiques : l’éditeur a une totale liberté de choix des articulations formes/modèles de diffusion gratuite ou payante et peut construire des complémentarités entre formes de diffusion  ;
– il offre des perspectives nouvelles en termes de droits, à partir de la clarification des statuts du texte et de la claire localisation des acteurs de la plus-value éditoriale. Il permet au couple auteur-éditeur institutionnel de disposer, dans le respect des droits d’auteur, d’une structure riche à partir de laquelle peuvent être produites des formes appauvries pour leur stricte diffusion. Ces aspects peuvent permettre de mettre en place les adaptations les plus pertinentes dans un contexte où peut peser (et ou va peser) le devoir de diffusion en Open Access ;
– il est aussi un point de convergence en termes d’articulation avec les autres métiers de la « vie » du flux numérique (bibliothécaires, archivistes, chercheurs auteurs, chercheurs lecteurs…) et, plus encore, en termes d’ouverture aux données de la recherche (textes appareillés et éditions issues de corpus, thèses en ligne…)  ;
– il est enfin garant d’une certaine pérennité des données ; en effet, l'utilisation d'Unicode et la normalisation documentée des structures (XML-TEI) rend les fichiers produits susceptibles d’être l’objet d'un archivage pérenne.

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